Pour cet exercice, de nombreuses variantes
existent (nous en verrons quelques-unes). Toutefois, le principe demeure
identique puisqu’il s’agira toujours de provoquer un passage croisé entre
deux cavaliers, l’un venant d’un côté et se dirigeant vers le second
arrivant du côté opposé.
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A
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Exercice 1
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Exercice 2
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Exercice 3
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C
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Construction des exercices :
Pour faire travailler les élèves sur des
passages croisés voici 3 exemples d’exercice possible.
Vous pouvez travailler dans la longueur ou la
largeur du manège.
- Exercice
1 : plus facile dans un premier temps, vous facilitez le travail de
conduite en séparant nettement chaque couloir au moyen d’une barre
d’obstacle ou d’une banderole.
- Exercice
2 : séparez deux couloirs par un cône et demandez aux cavaliers de se
croiser en restant de part et d’autre de ce cône.
- Exercice
3 : lorsque les cavaliers ont une bonne conduite de leur cheval,
travaillez les passages croisés sans aucune séparation. Le cavalier
veillera à conduire son cheval sur une ligne droite fictive («tenir le
cheval dans le couloir de ses aides » et éviter les mouvements
négatifs).
Variantes :
Lors des passages croisés le moniteur peut
envisager divers exercices différents en fonction de l’objectif qu’il
recherche.
Si l’objectif est d’apprendre à des chevaux à
se croiser, on travaillera, selon un des trois exercices, à mains nues de
façon à permettre aux cavaliers de se concentrer sur une seule chose : le
cheval.
Si l’objectif est d’apprendre la conduite à une
main, on pourra commencer les passages croisés mains nues et rênes tenues
dans une seule main. Les cavaliers peuvent se taper dans la main par
exemple (çà leur fixe un but concret et visuel), et plus tard des croisés
avec exercices au Tchôbo (Otoshi Guesa / Otoshi Guesa, Tsuki / Soto Halai
Uke Guedan, etc…).
Si l’objectif est d’acquérir un bon équilibre,
le moniteur pourra demander un prise d’anneau (cf. passage des anneaux).
Réalisé en croisé, cela donnera un aspect ludique à l’exercice puisque ce
dernier prendra une tournure de « combat », sous la forme d’un duel (les
cavaliers s’élancent chacun depuis son côté et c’est au premier qui attrape
l’anneau. On peut également nouer un foulard à un chandelier ou déposer un
objet sur un cône, le premier qui s’en saisit a gagné. L’équilibre
s’obtiendra en jouant sur la hauteur de l’anneau, du foulard ou de l’objet.
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